[Jean-Jacques Annaud, cinéaste]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP0059 03
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
historique C'est une folle entreprise que d'adapter une oeuvre aussi immense que le livre de Umberto Eco qui, à la réflexion sur la pérennité des choses humaines, ajoute des discussions théologiques serrées. Mais Jean-Jacques Annaud aime les défis. Après s'être affronté à un film de gestes (tiré du roman de Rosny Ainé), il avait le désir d'un film de mots. Pour ce faire, il a de son propre aveu épuisé plusieurs scénaristes et pas mal de millions de dollars. La première mouture de Gérard Brach (3h40 de film...) est reprise par un universitaire américain dont les dialogues, plus franchement "starskyesques" que médiévaux, sont eux-mêmes revus par Andrew Birkin... L'adaptation faite, le récit posait deux problèmes majeurs qu'Umberto Eco a su résoudre d'une phrase. "Fais ton film et fais le bien, m'a-t-il dit m'encourageant à modifier quelques éléments du livre s'il le fallait" [...] Le rire de Dieu, Piranèse, Borgès, sont au rendez-vous du film de Jean-Jacques Annaud, cinéaste des grands projets. Spécialiste de la super-production internationale de prestige, qui fait des films publicitaires comme d'autres cotisent à la sécu et n'hésite pas, par dessus, à jouer sa vie sur ses passions. Source : "Jean-Jacques Annaud : le cinéaste des grands projets" / Nelly Colin in Lyon Figaro, 17 décembre 1986, p.40.
note bibliographique Wikipédia. [En ligne] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Annaud (consulté le 30-09-2015).

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